Notre Dieu, les hommes disent paix, paix, paix mais ils le disent non parce qu’ils aiment leurs ennemis, mais parce qu’ils accusent les autres d’être des fauteurs de guerre, ou parce qu’ils ont peur pour leur propre tranquillité, leur propriété et leur sécurité.
Les hommes disent paix, paix, paix et pendant ce temps, silencieusement, leur cœur murmure : soupçon, mépris, tactique ou encore crainte, abandon, neutralité.
Les hommes parlent de paix, quand leur situation les avantage ou quand l’avenir les menace. Ils se servent de la paix pour chercher la paille qui est dans l’œil de leurs adversaires, et pour oublier la poutre qui est dans leur propre œil. Les hommes tiennent le langage de la colombe mais ils ne desserrent pas leurs pattes de vautour.
Ô Dieu, qu’il est difficile de parler de la paix, même dans ce monde terrible où la course aux armement va plus vite encore que la course à la famine, où la vente d’armes est devenue une part substantielle de notre balance commerciale et, où, nous le savons tous, l’humanité dispose maintenant de moyen prodigieux pour s’anéantir elle-même.
Notre Dieu quand nous parlons de paix, préserve-nous des indignations faciles et vertueuses, unilatérales et inefficaces. Apprends-nous que la paix commence avec ceux qui sont nos adversaires et non pas ceux qui sont nos partisans. La paix commence quand je cherche à écouter et à négocier mais non pas quand je continue à accuser et à découper le monde en camps irréconciliables. La paix commence quand je cherche la désescalade et non pas que loge ici le bien et là le mal. La paix commence quand je suis prêt à en payer moi-même le coût et non pas quand j’ai trouvé d’autres boucs émissaires que je charge du mal et du malheur de l’humanité.
Ô Dieu en ce temps où s’accumule la honte des armements, de leurs dépenses stérilisantes et menaçantes, fais de nous des artisans de paix. Plonge-nous dans les analyses politiques et économiques. Nous te prions pour les gouvernements et les opinions publiques, pour les journalistes et pour les informateurs, pour les partis et pour les syndicats, pour les multiples associations qui ont pris à cœur d’éviter la guerre et de fabriquer la paix. Mène-nous tous vers la désescalade des peurs et des menaces, des armements et des budgets militaires. Pacifie entre nous les rapports internationaux.
Car tu es venu porter ta guerre de justice, de vérité et de liberté contre nos guerres de privilèges, de propagandes et de domination.
Au nom de Jésus Christ qui est mort dans notre guerre contre toi, pour nous ouvrir à ta paix envers nous. Amen
Les hommes disent paix, paix, paix et pendant ce temps, silencieusement, leur cœur murmure : soupçon, mépris, tactique ou encore crainte, abandon, neutralité.
Les hommes parlent de paix, quand leur situation les avantage ou quand l’avenir les menace. Ils se servent de la paix pour chercher la paille qui est dans l’œil de leurs adversaires, et pour oublier la poutre qui est dans leur propre œil. Les hommes tiennent le langage de la colombe mais ils ne desserrent pas leurs pattes de vautour.
Ô Dieu, qu’il est difficile de parler de la paix, même dans ce monde terrible où la course aux armement va plus vite encore que la course à la famine, où la vente d’armes est devenue une part substantielle de notre balance commerciale et, où, nous le savons tous, l’humanité dispose maintenant de moyen prodigieux pour s’anéantir elle-même.
Notre Dieu quand nous parlons de paix, préserve-nous des indignations faciles et vertueuses, unilatérales et inefficaces. Apprends-nous que la paix commence avec ceux qui sont nos adversaires et non pas ceux qui sont nos partisans. La paix commence quand je cherche à écouter et à négocier mais non pas quand je continue à accuser et à découper le monde en camps irréconciliables. La paix commence quand je cherche la désescalade et non pas que loge ici le bien et là le mal. La paix commence quand je suis prêt à en payer moi-même le coût et non pas quand j’ai trouvé d’autres boucs émissaires que je charge du mal et du malheur de l’humanité.
Ô Dieu en ce temps où s’accumule la honte des armements, de leurs dépenses stérilisantes et menaçantes, fais de nous des artisans de paix. Plonge-nous dans les analyses politiques et économiques. Nous te prions pour les gouvernements et les opinions publiques, pour les journalistes et pour les informateurs, pour les partis et pour les syndicats, pour les multiples associations qui ont pris à cœur d’éviter la guerre et de fabriquer la paix. Mène-nous tous vers la désescalade des peurs et des menaces, des armements et des budgets militaires. Pacifie entre nous les rapports internationaux.
Car tu es venu porter ta guerre de justice, de vérité et de liberté contre nos guerres de privilèges, de propagandes et de domination.
Au nom de Jésus Christ qui est mort dans notre guerre contre toi, pour nous ouvrir à ta paix envers nous. Amen
André Dumas : Cent prières possibles